Depuis les années 1990, le monde est devenu progressivement multipolaire. De nouvelles puissances sont apparues, telles que la Chine, l’Inde ou encore le Brésil, et ont remis en cause l’hégémonie des anciennes puissances comme les États-Unis ou l’Union européenne. Cette évolution a engendré des tensions géopolitiques importantes et des nouveaux types de conflits.
Parmi ces nouveaux types de conflits, on peut citer le terrorisme, qui s’est répandu à travers le monde depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Les conflits asymétriques sont également devenus de plus en plus courants, opposant des groupes armés peu organisés à des armées régulières. Enfin, les rivalités entre les puissances ont pris de nouvelles formes, par exemple avec la montée en puissance de la Chine et ses revendications territoriales en mer de Chine méridionale.
En parallèle, les années 1990 ont été marquées par des crimes de masse et des génocides, tels que les guerres en ex-Yougoslavie et le génocide des Tutsi au Rwanda. Ces événements ont mis en évidence les limites du système international pour prévenir de tels drames et ont poussé à la mise en place de tribunaux internationaux pour juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité.
Face à ces défis contemporains, les États et les organisations internationales ont cherché à mettre en place une gouvernance mondiale pour faire face à des enjeux tels que la justice internationale, la gestion des réfugiés ou encore la protection de l’environnement. Toutefois, ces efforts sont souvent confrontés à des tensions et des résistances de la part des États souverains, qui ont du mal à se mettre d’accord sur des solutions communes.
En somme, les nouveaux rapports de puissance et enjeux mondiaux depuis les années 1990 ont engendré des tensions géopolitiques importantes et ont mis en évidence la nécessité de repenser la gouvernance mondiale pour faire face aux défis contemporains.